Missions

Le délégué commercial d’un voyagiste anime et développe les ventes de celui-ci auprès des réseaux de distribution, agences fédérées et indépendantes.

Ses principales tâches sont :

  • Atteindre les objectifs en termes de CA définis par la direction commerciale.
  • Présenter et promouvoir les produits du voyagiste auprès des revendeurs en fonction des caractéristiques de chacun.
  • Prospecter les agences des réseaux référençant le voyagiste et les agences indépendantes.
  • Préparer des soirées de promotion, des journées de formation, prendre part aux salons professionnels.
  • Etudier le marché, les concurrents et analyser les statistiques.
  • Tenir le budget des animations commerciales du secteur.
  • Aider à résoudre des problèmes ponctuels rencontrés par une agence sur un dossier.
  • Présenter régulièrement un reporting de ses actions.

Qualité et compétences requises

  • Connaissance du monde touristique et des secteurs géographiques vendus par le voyagiste.
  • Capacité à négocier
  • Notions de marketing
  • Aisance à l’oral et à l’écrit
  • Maîtrise des logiciels de base, Suite Office, web, mail, statistiques…
  • Permis de conduire
  • Organisation d’événements 
  • Autonomie dans la gestion de son travail

En bref

  • Rémunération : 22 à 45 K€ / an (selon expérience)
  • Evolution : Responsable d’un pôle d’acheteurs sur un pays, puis sur plusieurs pays
  • Filières : BACHELOR Event & Business Travel (BAC+3)

Témoignages de PROS

Gérard Farina, directeur de Coast-organisation

« Notre agence est un réceptif France qui propose des prestations un peu particulières, avec un concept d’aventure et de découverte ludique, sous forme de rallye, très novateur.

Nous avons plusieurs chefs de projets qui sont entièrement responsables face au client, de la commande à la réalisation. Il n’y a aucune déperdition de responsabilité en cours de route.

Il est donc nécessaire que ces personnes soient avant tout polyvalentes : de la rigueur, même de la méticulosité pour tout verrouiller, la connaissance du terrain, du back office, de tout le côté organisation pratique, et une belle créativité.

Car elles doivent tout faire elles-mêmes, y compris vendre, ce qui passe par les présentations, la recherche pour que l’événement proposé corresponde aux impératifs du client, et soit à même de le convaincre de nous choisir.

Il faut par exemple de vraies nouvelles idées pour déclencher chez un chef d’entreprise l’envie d’un incentive à Paris, il faut donc savoir innover, sortir du classique, bien saisir l’idée que le client veut faire passer et en faire le fil rouge de l’expérience qu’on va lui vendre.

Nos chefs de projet parlent tous plusieurs langues, un gros plus pour convaincre le client étant de le faire dans sa langue. Ils viennent d’écoles de communication ou de commerce, et peuvent parfois être formés sur place.

Mais une expérience de terrain est bienvenue car les tâches sont multiples, création, production, négociations, vente, accompagnement, réactivité pendant l’événement, suivi… Il s’agit souvent de one-shots, donc sans droit à l’erreur.

Et un raté peut être catastrophique pour le client, ce qui implique un grand sens de la responsabilité. Mais le turn over dans notre agence est très faible. C’est un bon critère pour choisir ce métier. » 

Dorothée Detourbet, Secrétaire générale chez Ormès

« Ormès est une agence qui bénéficie d’une bonne notoriété auprès des candidats. Nous recrutons donc facilement dans les candidatures spontanées.

Par ailleurs, nous sommes membres de l’ANAé, qui dispose d’un site très bien informé et référencé pour des offres directes.

Pour le profil recherché, je parle volontiers de « mouton à cinq pattes ».

Le simple BTS n’est pas suffisant. Il faut pouvoir justifier d’une connaissance personnelle singulière, d’un territoire intellectuel ou d’une formation différente.

Au départ, l’idéal est l’école de commerce, et quelqu’un qui a l’esprit ouvert, cultivé, qui a une notion innée d service, qui ne regarde pas sa montre, qui a une orthographe implacable, qui sait compter pour garantir la marge, etc. Mais cela ne suffira pas, il y faudra d’autres acquis personnels.

La rencontre physique est au cœur de notre métier mais il faut désormais maîtriser également le nouveau segment que représente le web marketing.

Tout cela est impossible sans une certaine expérience. Nous avons en permanence dans la maison des étudiants en stage de professionnalisation longue durée ou en alternance, et nous confirmons les meilleurs en CDI.

En fait, nous avons deux profils de recrutement : les jeunes en fin de formation que nous aidons à entrer dans le monde de l’entreprise – qui peuvent éventuellement nous quitter ensuite -, et des moins jeunes avec déjà de l’expérience chez des confrères. Mais l’approche commune reste la culture de service client, dans une grande disponibilité et réactivité. »